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Le nouveau « baromètre des DPE » de la Fnaim

baromètre des dpe

Avec les 1ères interdictions de louer des passoires thermiques dès le mois prochain, la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) a décidé de créer un « baromètre trimestriel des DPE. » Ce baromètre des DPE est un outil qu’il sera intéressant de suivre…

 

Mieux appréhender l’état du parc immobilier dans son ensemble

En association avec la Chambre des diagnostiqueurs immobiliers (CDI) de la Fédération, la Fnaim crée un outil pour offrir une visibilité sur l’état du parc immobilier français et l’évolution des étiquettes énergétiques des logements, liés au DPE.

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Un outil intéressant au moment où la future interdiction de mise en location des logements E, F et G, instaurée par la loi Climat et résilience met la question de l’étiquette énergétique des logements au centre des préoccupations des bailleurs, soucieux de s’y retrouver dans ces nouvelles règles. Rappelons qu’un 1er palier sera en place dès le 1er janvier prochain pour les logements les plus énergivores : le seuil maximal de consommation d’énergie finale d’un logement sera fixé à 450 kWh/m² en France métropolitaine. Par ailleurs, depuis le 25 août dernier, le loyer des logements notés F et G ne peuvent plus être augmentés.

« Sans viser encore l’exhaustivité sur toutes les villes, ce baromètre est un bon premier pas, indique Jean-Marc Torrollion, Président de la Fnaim, pour faciliter un plan de rénovation d’ampleur du parc immobilier, et notamment dans les secteurs où c’est le plus nécessaire. »

Cette radioscopie du territoire doit, en effet, permettre de mesurer l’ampleur de la tâche que peut constituer la rénovation du parc de logements.

Très critiqué dernièrement, le nouveau DPE est plus fiable aujourd’hui, d’après la Fédération : « le nouveau DPE, depuis les dernières corrections effectuées, est un indicateur fiable. Permettant un état des lieux à date, ce baromètre trimestriel, permettra de voir l’évolution des DPE, et donc d’évaluer la réussite du chantier de la rénovation énergétique du parc immobilier français » précise Yannick Ainouche Président de la CDI Fnaim.

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Une cartographie instructive pour ce baromètre des DPE

Grâce aux données de l’Agence pour la transition énergétique (Ademe), la Fnaim dresse un panorama complet de la cartographie des DPE en France, en particulier dans les 100 plus grandes villes du pays.

1er enseignement de ce « Baromètre des DPE » : la répartition des logements énergivores sur le territoire est très inégale. Si certains territoires (Var, Bouches-du-Rhône ou encore l’Hérault, par exemple) comptent moins de 10 % de logements classés F ou G, certains territoires ont une part de logements F ou G bien plus importante (33,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, 32,1 % en Corrèze, ou encore 41,5 % en Lozère).

1er enseignement de ce « Baromètre des DPE » : la répartition des logements énergivores sur le territoire est particulièrement inégale. Si certains territoires, à l’image notamment des départements méditerranéens (Var, Bouches-du-Rhône ou encore l’Hérault) comptent moins de 10 % de logements classés F ou G, certains territoires ont une part de logements F ou G bien plus importante (33,9 % dans les Alpes-de-Haute-Provence, 32,1 % en Corrèze ou encore 41,5 % en Lozère).

En regardant les 100 plus grandes villes de l’Hexagone, le constat est encore plus parlant. Si certaines villes bénéficient d’une faible part de logements F ou G (9,4 % à Toulouse, 7,6 % à Marseille ou 7,7 % à Montpellier), d’autres voient cette part exploser, comme Paris qui compte 40 % de logements classés F ou G, ou encore Nanterre et Épinay-sur-Seine pour qui la majorité du parc immobilier est constituée de logements F ou G (respectivement 50,3 % et 56,4 % du parc) !

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Autre focus intéressant : le podium des 10 villes de la petite couronne de l’agglomération parisienne comptant le plus de DPE F ou G. Logiquement, la période de construction est primordiale : plus une ville compte de logements neufs ou récents, plus les DPE sont bien classés, et à l’inverse, les villes constituées d’un parc vieillissant ont majoritairement des DPE les plus énergivores.

La typologie des logements où l’on trouve le plus grand nombre de logements avec l’étiquette F ou G est également éloquente. « Ce sont essentiellement des maisons, de petite taille, chauffées au fioul et souvent anciennes. La majeure partie de ces logements sont dans le parc locatif, et pour beaucoup en altitude, et mis à part l’agglomération parisienne, des zones où les prix de l’immobilier sont faibles » constate Yannick Ainouche.

Nous suivrons ce nouveau baromètre qui vous donne une bonne idée de l’état du parc immobilier dans les régions dans lesquelles vous avez des biens locatifs ou dans lesquelles vous souhaitez investir. Les DPE ayant désormais une influence considérable sur les prix de marché, des stratégies peuvent être mises en place. Si vous recherchez, par exemple, des biens décotés pour y réaliser des travaux de rénovation énergétique afin de profiter de l’intérêt fiscal du mécanisme Déficit foncier, la cartographie pourra vous aiguiller !

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