Nouveau : Gererseul réalise votre déclaration de revenus locatifs LMNP, LMP, SCI… Je m'inscris

JO 2024 : comment être bien assuré si vous louez votre logement ?

JO2024

Paris accueillera, du 26 juillet au 11 août 2024, les Jeux olympiques (JO 2024) et du 28 août au 8 septembre 2024, les Jeux paralympiques. De très nombreux propriétaires comptent saisir cette opportunité pour louer leur logement. Quelles implications en termes d’assurance ? 

 

Certes, il reste encore de longs mois avant la tenue des Jeux Olympiques. Mais les locations de chambres d’hôtel et de logements à des particuliers français, de la part des futurs touristes prévoyant de venir assister aux JO, ont déjà commencé ! Alors, mieux vaut connaître dès à présent certaines règles. Le site Mysweetimmo a publié un article intéressant sur la question, dont nous nous faisons l’écho.  

À lire Peut-on prévoir une provision sur charges dans le cadre d’un bail mobilité ?

De nombreux propriétaires loueront pour la 1ère fois durant les JO 2024

15 millions de personnes sont attendues l’été prochain en France pour assister aux JO 2024. Les hôtels ont déjà de nombreuses réservations, mais l’on sait déjà que la capacité ne sera pas suffisante pour accueillir tous les visiteurs, surtout en Ile-de-France. Beaucoup de Franciliens vont donc profiter de l’occasion pour louer leur logement et « arrondir » leur fin de mois. Même principe dans les autres villes concernées par les JO 2024 , comme Bordeaux, Châteauroux, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice et Saint-Etienne où se dérouleront certaines épreuves. 

Que faut-il mettre en place en termes d’assurance ?

Si la location saisonnière est déjà pratiquée par un certain nombre de propriétaires, au courant, donc, de l’environnement assurantiel d’une location de courte durée, ce n’est pas le cas d’une partie des futurs bailleurs occasionnels. 

Comment faire pour sécuriser au maximum une telle location ?

Louer via une plateforme pendant les JO 2024

1ère possibilité pour se garantir un minimum : proposer son logement à la location au travers d’une plateforme officielle de location comme AirbnB, Abritel ou autre. Celles-ci incluent en effet une garantie « hôte ». « Mais attention, signale le site Mysweetimmo, il ne s’agit pas d’une assurance en tant que telle, mais plutôt d’une aide au recours en cas de dommage ou dégradation. » La plateforme va d’abord, en cas d’incident, proposer au propriétaire une conciliation avec le locataire. Si celui-ci refuse de rembourser les dégradations, la plateforme pourra prendre en charge certaines dégradations (pas toutes !). Elle ne prend, par exemple, pas en charge les dommages causés par les voyageurs aux objets de collections et œuvres d’art. Si vous louez des logements comportant de tels biens, vous avez donc tout intérêt à être assuré par ailleurs, via un contrat multirisque habitation.

À lire Dans quelles villes étudiantes faut-il investir ?

L’assurance multirisques habitation (MRH) de la résidence principale

Connaissez-vous bien toutes les garanties qu’offre le contrat d’assurance habitation de votre résidence principale ? Concernent-elles une location temporaire ? Parfois, la durée de la location couverte par le contrat est limitée, dans ce cadre : à 2 semaines par exemple. Notion à vérifier, donc. 

Autres points à regarder : les contrats d’assurance multirisque habitation proposent deux options :

La MRH avec clause de « renonciation à recours »

Dans ce cas, le propriétaire s’engage à ne rien réclamer au locataire en cas d’incendie ou de dégât des eaux. C’est le locataire, responsable des dommages causés aux tiers, qui doit être assuré pour cela, via une assurance personnelle responsabilité civile. Si vous avez opté pour la « renonciation à recours », cette clause, inscrite dans votre contrat d’assurance, doit aussi être mentionnée dans le contrat de location.

La MRH « pour le compte de qui il appartiendra »

Vous êtes couverts pour les dégâts des eaux ou les incendies, mais le locataire reste responsable des dégâts qu’il a directement causés (objets détruits, dégradations, vols…).

À lire Gestion immobilière : combien coûte une agence ?

Si vous comptez louer un logement dédié à la location temporaire, souscrire une assurance propriétaire non occupant est une bonne idée. Notre partenaire Luko en propose. 

L’assurance villégiature du locataire

Si vous souhaitez éviter que votre assurance prenne en charge tous les dégâts causés par le locataire (et, qu’à force, le prix des franchises ou de la prime augmente), vous avez la possibilité de demander au locataire une assurance villégiature qui complètera votre MRH. Cette garantie, souvent incluse dans le contrat d’assurance habitation (MRH) du locataire, permet de couvrir ses dommages causés dans un logement de vacances. Le locataire doit en faire la demande à sa compagnie d’assurance comme indiqué dans les conditions générales du contrat MRH. Si cette garantie n’est pas incluse, il peut souscrire une extension de garantie, le plus souvent gratuite. 

Il existe aussi des « assurances villégiature » proposées par de multiples organismes tels qu’Europ Assistance, par exemple. N’hésitez pas à réclamer à vos futurs locataires saisonniers cette garantie.

« Dans tous les cas, même si l’assurance est incluse dans la location du bien, le propriétaire a tout intérêt à vérifier que le locataire dispose lui aussi d’une assurance, pour bénéficier d’une couverture plus étendue. Le mieux est de demander une attestation « garantie villégiature » comprise dans le contrat multirisque habitation du locataire, soit la souscription d’une assurance dédiée si ce n’est pas le cas, notamment pour des étrangers qui viendraient louer un bien en France », explique Jérôme Robin, fondateur de Nousassurons.com

Partagez
Tweetez
Partagez