
Moisissures au plafond, odeurs tenaces, fenêtres ruisselantes… L’humidité n’est pas qu’un inconfort : elle peut atteindre la santé, dégrader le logement et engager la responsabilité du bailleur si le bien n’est plus décent. En pratique, un locataire peut exiger des travaux, obtenir une baisse de loyer/indemnisation et, dans certains cas, quitter le logement plus vite (préavis réduit pour raison de santé) — à condition de procéder correctement.
Ce guide vous donne un plan d’action clair : identifier les signes et causes de l’humidité, rassembler les preuves, mettre en demeure le propriétaire, faire intervenir (si besoin) la copropriété/ARS, puis faire valoir vos droits (travaux, réduction de loyer, résiliation).
Important : ne suspendez pas le paiement du loyer de votre propre initiative. La consignation ou la suspension ne se font que dans un cadre légal (décision du juge, arrêté d’insalubrité, etc.). Continuez à payer tout en engageant les démarches — cela protège vos droits.
Quand parle-t-on d’« appartement humide » ? Signes, causes, preuves
Les signes qui doivent alerter
- Moisissures (noires/verdâtres) sur murs, plafonds, angles, derrière meubles
- Odeurs de renfermé, tâches ou salpêtre, peintures/cloisons cloquées
- Condensation persistante : vitres qui perlent, ruissellement, linge qui sèche très lentement
- Sensation de froid humide malgré un chauffage correct, parquet qui gondole
On peut sentir un logement humide sans valeur chiffrée « officielle » : il n’existe pas de seuil légal en % dans les textes de décence. Ce qui compte juridiquement, c’est la protection contre l’humidité et une aération suffisante.
D’où vient l’humidité ? Causes fréquentes
- Défaut du bâti / des équipements
- Infiltrations (toiture, façade, menuiseries), remontées capillaires, fissures
- Ponts thermiques, murs froids, isolation défaillante
- VMC en panne/bouchée, entrées d’air colmatées, gaines saturées (copro)
- Fuite (colonne d’eau, siphon, réseau commun)
- Condensation liée à l’usage
- Salles d’eau/cuisine mal ventilées, séchage de linge sans extraction
- Sur-occupation des pièces, meubles collés aux murs froids, cuisson sans hotte
Indice rapide : moisissures surtout en angles hauts et sur parois froides = souvent condensation ; auréoles localisées, murs bas humides = infiltration/remontées.
Comment prouver l’humidité (et préparer votre dossier)
- Mesurer : un hygromètre posé 2 à 3 h au centre de la pièce, loin d’une fenêtre/radiateur. Notez date/heure/température/taux. Relevez sur plusieurs jours (matin/soir).
- Photographier : plans rapprochés + vues d’ensemble, avant/après aération/chauffage, objets témoins (mètre, post-it daté).
- Journal de preuves (1 page) : tableau Pièce / Signe / Photo / Mesure / Météo / Action (aération, chauffage).
- Constat/rapports : si besoin, constat de commissaire de justice, rapport d’artisan (plombier/étancheur/isolation), devis chiffrés.
- En copropriété : quand la cause peut venir des parties communes (toiture, façade, VMC collective), envoyez copie de votre signalement au syndic.
Faire la part des choses : condensation d’usage vs défaut du logement
- Tests maison :
- Aérez 10–15 min fenêtres grandes ouvertes + chauffez normalement → si la condensation revient très vite, suspectez VMC/entrées d’air défaillantes, ponts thermiques.
- Éloignez les gros meubles de 5–10 cm des murs froids → si les tâches progressent malgré tout, la cause est probablement structurelle (à charge bailleur).
- Signaux “défaut bailleur” : VMC qui n’aspire pas, bouches encrassées, aucune entrée d’air, joints de façade ouverts, infiltrations visibles, toiture vétuste.
Erreurs à éviter
- Repeindre sans traiter la cause (les tâches réapparaîtront)
- Boucher les entrées d’air / débrancher la VMC
- Ne pas écrire au bailleur (oral = pas de trace)
- Jeter tickets/devis et ne pas dater vos photos
Ce que dit la loi : logement décent, aération et obligations du bailleur
1) L’obligation de décence protège votre santé
Le bailleur doit délivrer un logement qui assure la sécurité et la santé des occupants. Concrètement, le bien doit :
- Protéger contre les infiltrations et l’humidité (murs/toiture/façades/menuiseries étanches, absence de remontées capillaires) ;
- Permettre une aération suffisante (ouvrants en état, ventilation fonctionnelle : VMC/entrées d’air non obstruées) ;
- Être en bon état d’usage et de réparation (fuites et désordres structurels traités).
À retenir : il n’existe pas de seuil légal de % d’humidité « toléré ». Juridiquement, on apprécie si l’état du logement expose les occupants à des risques pour leur santé et empêche un usage normal.
À lire : Classement « meublé de tourisme » : les inconvénients à connaître avant de se lancer
2) Qui doit faire quoi ? (bailleur vs locataire)
Bailleur
- Diagnostiquer l’origine (bâti/parties communes/équipements) et faire exécuter les travaux nécessaires (réparation de fuites, réfection d’étanchéité, remise en service/équilibrage de la VMC, isolation/localisation des ponts thermiques…).
- Coordonner avec le syndic si la cause vient des parties communes (toiture, façade, ventilation collective).
- Intervenir dans un délai raisonnable après signalement écrit, ou justifier des étapes (devis, commandes, planning).
Locataire
- Signaler par écrit (mail + LRAR) les désordres et laisser l’accès au logement pour les diagnostics/travaux ;
- Utiliser normalement le logement (aérer 10–15 min/jour, ne pas boucher les entrées d’air, dépoussiérer bouches de ventilation, éviter le séchage massif de linge sans extraction, décoller les gros meubles des murs froids).
Important : n’interrompez pas le paiement du loyer de votre propre initiative. La consignation ou la suspension n’intervient que sur décision du juge (ou en cas de mesure administrative d’insalubrité).
3) Si le logement est indécent (humidité avérée)
Vous pouvez demander au juge :
À lire : Murs jaunis par le tabac à l’état des lieux : comment décider qui paie, et combien
- Une injonction de faire (travaux sous délai, éventuellement astreinte) ;
- Une réduction de loyer proportionnée à la perte de jouissance (pièces inutilisables, relogement temporaire, etc.) ;
- Des dommages-intérêts (préjudice de santé, frais de déménagement, meubles détériorés).
Le juge peut aussi retenir le partage des responsabilités si l’usage du logement a aggravé la condensation (ex. bouches obstruées).
4) Indécence ≠ insalubrité (deux voies différentes)
- Indécence (voie civile) : litige contractuel bailleur/locataire. On passe par mise en demeure, conciliation éventuelle, puis juge (travaux, réduction de loyer, DI).
- Insalubrité (voie administrative) : signalement ARS/SCHS, enquête et arrêté préfectoral le cas échéant (travaux imposés, suspension possible du bail/de tout ou partie du loyer, interdiction d’habiter jusqu’à mainlevée).
Le bon réflexe : en cas de gravité (moisissures étendues, atteinte à la santé, nourrisson/personnes fragiles), cumulez la voie civile (pour obtenir vite des travaux/compensations) et la voie administrative (pour mobiliser les pouvoirs publics).
Plan d’action en 6 étapes (claire, chronologique et efficace)
Étape 1 — Alerter par écrit le bailleur (et, si copropriété, le syndic)
- But : créer une preuve et obtenir un diagnostic rapide.
- À envoyer : un mail + LRAR au bailleur décrivant les pièces concernées, les signes (moisissures, ruissellement…), depuis quand, photos datées en pièces jointes, relevés hygromètre et tout devis/avis technique déjà obtenu.
- Demande claire : “diagnostic sous 8–10 jours” et “travaux sous délai” si la cause est identifiée (fuite, VMC HS, infiltrations).
- Copropriété : si la cause peut relever des parties communes (toiture, façade, VMC collective), mettre le syndic en copie ; proposez une visite conjointe (bailleur + artisan/syndic).
- Accès : proposez 3 créneaux de visite pour faciliter l’intervention.
Étape 2 — Relancer puis mettre en demeure si rien ne bouge
- Relance simple à J+10/J+15 : rappelez les faits, joignez à nouveau les preuves, redemandez un créneau.
- Mise en demeure (LRAR) : structurez en 4 blocs — Faits / Fondement (logement décent, aération, protection contre l’humidité) / Ce que vous exigez (diagnostic, travaux, délais) / Suites en cas d’inaction (conciliation/saisine/ARS).
- Délai ferme : donnez 15 jours pour agir (ou justifier d’un planning signé/devis).
- Traçabilité : tenez un journal (dates, échanges, visites, devis).
Étape 3 — Diagnostiquer la cause et chiffrer les remèdes
- Professionnels utiles :
- Plombier (fuite), étancheur/couvreur (toiture, joints de façade), menuisier (ouvrants), couvreur-zingueur (gouttières, solins), électricien/ventilation (VMC, entrées d’air), thermicien (ponts thermiques, condensation).
- Tests simples : fumigène sur bouche VMC, feuille A4 sur entrées d’air, contrôle visuel des chatières/grilles, test “condensation” (aération + chauffage normal → retour rapide = suspicion ventilation/isol).
- Documents à obtenir : diagnostic écrit + devis avec délai d’intervention.
- Assurances : si dégât des eaux (fuite, infiltration), déclarez-le à votre assureur MRH et informez le bailleur (et le syndic si communs).
- Copro : si la cause est commune, le bailleur pousse le syndic à faire voter/faire exécuter les travaux ; vous restez informé.
Étape 4 – Chercher l’accord : conciliation / CDC / ADIL
- ADIL : obtenez un avis neutre sur vos droits, la stratégie et les courriers.
- Conciliation (Commission départementale de conciliation ou conciliateur de justice) : utile pour calmer le dossier, calenderiser les travaux et discuter d’une réduction provisoire ; non obligatoire dans la plupart des cas d’indécence, mais souvent payante en temps (et appréciée par le juge ensuite).
- Protocole : rédigez un accord écrit (travaux, délais, qui fait quoi, accès, éventuelle compensation).
Étape 5 — Saisir le juge si nécessaire (et seulement là envisager la consignation)
- Juridiction : juge des contentieux de la protection (tribunal judiciaire du lieu du logement).
- Ce que vous pouvez demander :
- Injonction de faire (travaux sous délai) + astreinte ;
- Réduction de loyer proportionnelle à la perte de jouissance ;
- Dommages-intérêts (santé, préjudice moral, meubles abîmés, frais).
- Mesures rapides : possible référé (urgence) ou expertise judiciaire pour figer la preuve/les causes.
- Consignation : seul le juge peut l’autoriser (compte Caisse des dépôts). N’arrêtez pas le paiement de vous-même : c’est risqué.
Étape 6 – Voie administrative si gravité : ARS / Service communal d’hygiène (insalubrité)
- Quand ? Moisissures étendues, atteintes à la santé, nourrisson/personnes fragiles, immeuble dégradé.
- Procédure : signalement (courrier + photos + constats) → visite d’un agent → rapport → arrêté d’insalubrité le cas échéant.
- Effets : travaux imposés au propriétaire (ou à la copro), possibles mesures d’urgence, suspension du bail/de tout ou partie du loyer jusqu’à mainlevée, voire relogement temporaire.
- Cumuler les voies : vous pouvez poursuivre la voie civile (travaux/indemnisation) et la voie administrative en parallèle.
Obtenir des travaux, une réduction de loyer… ou la résiliation
1) Faire réaliser les travaux (objectif n°1)
- Diagnostic écrit : exigez un compte rendu d’un pro (plombier, étancheur, menuisier, électricien/VMC, thermicien) avec cause identifiée et solution (réparation fuite, réfection étanchéité, remise en service VMC, traitement ponts thermiques, isolation locale, reprises de plâtres/peinture après séchage).
- Calendrier : demandez un planning daté (commande, livraison, intervention, séchage, finitions).
- Accès : proposez des créneaux et tenez un registre de passage (qui, quand, quoi).
- Si blocage : sollicitez une injonction de faire (le juge peut assortir d’une astreinte par jour de retard).
- En copropriété : si l’origine est partie commune (toiture, façade, VMC collective), le bailleur doit activer le syndic. Cela n’exonère pas le bailleur vis-à-vis du locataire : il reste votre interlocuteur unique pour la remise en conformité du logement.
Résultat attendu : cause traitée + assainissement + remise en état (rebouchage, traitements antifongiques, reprises de peinture) après séchage complet.
2) Obtenir une réduction de loyer (perte de jouissance)
- Quand la demander ? Si une ou plusieurs pièces ont été partiellement ou totalement inutilisables (ex. chambre fermée, salon envahi de moisissures, odeurs persistantes).
- À partir de quand ? Visez la période depuis votre premier signalement écrit jusqu’à la fin des travaux/assainissement (ou jusqu’au jugement).
- Comment chiffrer ?
- Méthode simple et admise : proportion de surface/pièce indisponible × loyer.
- Exemple : T2 de 45 m², chambre 12 m² inutilisable → 12/45 ≈ 27 % de réduction pendant la période impactée.
- Ajustez à la réalité (nuisances variables, humidité intermittente, usage amputé mais pas supprimé).
- Preuves : photos datées, relevés hygromètre, mails LRAR, rapports d’artisan, journaux de mesures.
3) Demander une indemnisation (dommages complémentaires)
- Préjudices matériels : meubles/textiles abîmés, livres, peintures, appareils affectés → factures + photos + devis de remplacement.
- Frais supportés : achat/déshumidificateur, lessivage/fongicide, nuits d’hôtel ponctuelles, garde-meubles, déplacements supplémentaires pendant travaux (gardez tickets).
- Préjudice moral / de santé : certificats médicaux, arrêts/ordonnances, attestations.
- Frais de preuve : constat de commissaire de justice, diagnostic technique, expertise amiable.
- Assurances (pensez-y en parallèle) :
- MRH locataire (contenu détérioré) ;
- PNO bailleur ;
- Assurance immeuble via le syndic (sinistres parties communes).
Déclarez tout dégât des eaux sans attendre.
4) Aller jusqu’à la résiliation du bail (si manquements graves et persistants)
- Quand ? Si, malgré vos mises en demeure, le logement reste indécent (humidité récurrente, risques pour la santé, impossibilité d’usage).
- Deux voies :
- Résiliation judiciaire aux torts du bailleur (avec ou sans référé si urgence) + demandes réduction de loyer/DI ;
- Résiliation amiable actée par écrit (date de fin, remises de clés, remise du dépôt, éventuelle indemnité).
- Précautions :
- Faites constater l’état du logement (photos/constat) avant l’état des lieux de sortie.
- Rédigez un protocole clair (pas d’abandon des droits sans contrepartie).
- Rendez les clés contre reçu ; récupérez le solde (dépôt de garantie—déductions justifiées).
5) Spécial copropriété (causes communes)
- Chaîne d’action : locataire → bailleur → syndic → entreprises.
- Textes de référence : ventilation collective/VMC, infiltrations de toiture, fissures de façade relèvent des communs : le syndic organise et fait voter si nécessaire.
- Pour vous, locataire : continuez d’agir contre le bailleur (travaux, réduction de loyer, DI). Le bailleur se retournera ensuite, s’il y a lieu, contre la copropriété.
6) Les pièges à éviter (même si vous êtes pressé)
- Commander vous-même de gros travaux sans accord du bailleur (sauf urgence absolue et preuve de péril) : risque de contestation sur le remboursement.
- Refuser des accès au logement lors des RDV entreprises : cela retarde et peut réduire vos chances d’obtenir une réduction/astreinte.
- Accepter des “pansements” (peinture, lessivage) sans traiter la cause : exigez le traitement structurel (étanchéité/VMC/isol).
7) Mini-exemples pour vous repérer
- Chambre inutilisable 2 mois (12 m²/45 m²) → réduction ~27 % × 2 mois + prise en charge des frais d’hôtel sur 3 nuits de chantier + remplacement d’une armoire moisie.
- Cuisine avec infiltration plafond (commune) → bailleur actionne le syndic ; vous obtenez travaux sous 30 j + 10 % de réduction 1 mois (usage partiel) + peintures intégralement reprises après séchage.
- VMC collective HS, moisissures récurrentes → injonction de faire (réparation VMC + nettoyage fongicide + reprises), astreinte de 50 €/jour au-delà de 30 jours, DI pour préjudice de jouissance.
Aides & interlocuteurs : qui peut vous accompagner ?
ADIL (Agence départementale d’information sur le logement)
- Pour quoi faire ? Décrypter vos droits, relire vos courriers (mise en demeure, demande de travaux), choisir la bonne voie (civile/administrative).
- Avant de les appeler : préparez bail, photos datées, relevés hygromètre, chronologie des échanges avec le bailleur/syndic.
- À demander : modèles de lettres, stratégie délais/preuves, infos sur la procédure locale (conciliation, saisine).
ARS / Service communal d’hygiène et de santé (SCHS)
- Pour quoi faire ? Déclencher la voie administrative en cas de gravité (moisissures étendues, atteintes à la santé, nourrisson/personnes fragiles, infiltrations structurelles).
- Comment saisir : dossier factuel (photos, constats, certificats médicaux, rapports artisan) + coordonnées bailleur.
- Ce que vous pouvez obtenir : visite, rapport, voire arrêté d’insalubrité imposant des travaux et pouvant suspendre le bail/loyers jusqu’à mainlevée.
Syndic de copropriété (si logement en immeuble)
- Pour quoi faire ? Intervenir quand la cause est partie commune (toiture, façade, VMC collective, colonnes).
- Bon réflexe : mettez toujours le bailleur en copie ; demandez un constat des communs, un planning de travaux, et le compte rendu d’AG s’il faut voter.
Conciliateur de justice / Commission départementale de conciliation (CDC)
- Pour quoi faire ? Tenter un accord écrit (calendrier de travaux, réduction temporaire de loyer, modalités d’accès).
- À préparer : liste claire de vos demandes (travaux, délai, compensation), preuves, disponibilités.
- À obtenir : un protocole daté et signé (qui fait quoi, quand, conséquences si retard).
Assurances
- Multirisque habitation (locataire) : déclarez tout dégât des eaux (meubles/textiles abîmés) ; conservez factures/devis.
- PNO (propriétaire non occupant) & Assurance immeuble : utiles si la cause touche la structure/les communs.
- Astuce : demandez un écrit de l’assureur sur les pièces à fournir et les délais de traitement.
Associations de consommateurs / juristes associatifs
- Pour quoi faire ? Aide à la constitution du dossier, lettres types, médiation amiable, accompagnement à l’audience.
- À vérifier : adhésion, champ d’intervention local, délais.
Professionnels techniques
- Qui appeler ? Plombier (fuite), étancheur/couvreur (toiture/solins), menuisier (ouvrants), électricien/ventilation (VMC/entrées d’air), thermicien (ponts thermiques).
- À exiger : diagnostic écrit indiquant cause + solution + devis + délai (utile devant le juge/conciliateur).
Médecin traitant / spécialiste
- Pour quoi faire ? Obtenir un certificat médical circonstancié si l’humidité impacte la santé (allergies, crises, infections respiratoires) — indispensable pour un préavis réduit à 1 mois.
- Pratique : apportez photos, journal des symptômes, résultats d’analyses si disponibles.