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La superficie d’une terrasse ou d’un balcon compte-elle dans le calcul du loyer ?

La présence d’un balcon ou d’une terrasse donne au logement un cachet supplémentaire aux yeux d’un éventuel locataire. Permet-elle pour autant de rendre le loyer plus important ?

Le locataire à la recherche d’un logement apprécie la présence d’un balcon, s’il est à l’étage, ou d’une terrasse s’il est au rez-de-chaussée. Un logement en location qui propose cette possibilité de profiter de l’extérieur aura toujours plus de succès.

 

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Balcons et terrasses, quel impact sur le prix du loyer ?

Si le balcon et la terrasse peuvent être un élément déterminant pour attirer un locataire, ils n’entrent pas directement en ligne de compte dans le calcul du montant du loyer. Celui-ci est en effet déterminé par la surface habitable dont le mode de calcul est précisé par la loi Boutin.

Celle-ci exclut la surface des balcons et des terrasses au même titre que l’espace occupé par les vérandas, loggias, patios, mezzanines, garages, sous-sols, caves, parking, dépendances, cages d’escaliers, cloisons, murs, combles non aménagés, parties communes, ouvertures des portes et fenêtres, et pièces à basse hauteur de plafond (moins de 1,80 mètre).

La superficie d’une terrasse ou d’un balcon ne compte donc pas dans le calcul du loyer. Dans certains cas toutefois, la présence d’un de ces éléments peut influer sur le montant du loyer. C’est le cas dans les agglomérations qui pratiquent l’encadrement des loyers. Si le balcon ou la terrasse est considéré comme un élément “remarquable” par une architecture spécifique, une vue imprenable ou une superficie exceptionnelle, il peut faire l’objet d’un complément de loyer et permettre de dépasser le plafond imposé par l’encadrement. Et elle peut également être comptabilisée pour les logements sous dispositifs fiscaux.

 

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Balcons et terrasses, quelles différences ?

Le balcon est un élément construit sur la façade d’un immeuble ou d’une maison, et permet de donner au logement ou à la pièce situés en étage une avancée vers l’extérieur. Il est généralement construit avec les mêmes matériaux que ceux du bâtiment qu’il orne.

Une terrasse est également un prolongement vers l’extérieur mais elle concerne surtout les pièces et logements situés au rez-de-chaussée. Dans les grandes propriétés, la terrasse peut être détachée du bâtiment. Elle est construite en pierre, en carrelage, en bois, voire avec une simple dalle de béton.

La superficie d’une terrasse permet d’y disposer une table et quelques chaises, contrairement au balcon qui peut rester de petite taille. Certaines terrasses, grâce à une construction sur pilotis, sont surélevées et font également office de grand balcon.

Toutefois, il n’existe pas de superficie minimale ou maximale pour définir un balcon ou une terrasse. Ces éléments sont généralement construits en fonction des possibilités que donne le bâtiment ou des souhaits du constructeur.

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Quelle législation pour les terrasses et les balcons ?

Le balcon, et dans certains cas la terrasse, est un élément extérieur qui peut avoir un impact sur l’aspect global d’un immeuble. C’est pourquoi une réglementation stricte est souvent appliquée, que cela soit au niveau des copropriétés ou des règles d’urbanisme édictées par les municipalités.

La construction d’un balcon, si celui-ci s’ajoute à un bâtiment, nécessite donc une demande d’autorisation à la mairie ainsi qu’au syndic qui gère la copropriété. Les règles d’urbanisme peuvent exiger que le balcon soit construit avec des matériaux similaires à ceux utilisés pour le bâtiment. Ils doivent en outre respecter le style global de l’immeuble. Des règles de sécurité sont également à respecter. Le balcon ne doit pas être trop lourd, afin de ne pas mettre la structure du bâtiment en péril, et d’éviter tout détachement.

La législation est également très rigoureuse vis-à-vis des terrasses, notamment en copropriété. Avant d’entreprendre tous travaux, il est préférable de se renseigner auprès du syndic et/ou de la municipalité, notamment si la terrasse sera visible de l’extérieur. Le choix du matériau (bois, béton, carrelage, pierre…) pourra en outre être imposé ou limité.

En conclusion, dans le cadre de la location d’un logement, la présence d’un balcon ou d’une terrasse est un élément qui peut influer sur le choix du locataire mais qui n’entre pas en ligne de compte, sauf cas particuliers, dans le calcul du montant du loyer.

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