Encadrement des loyers : réactions et divisions
La volonté de Cécile Duflot de bloquer l’augmentation des loyers à la relocation a relancé la polémique sur l’encadrement des loyers.
La volonté de Cécile Duflot de bloquer l’augmentation des loyers à la relocation a relancé la polémique sur l’encadrement des loyers.
Si l’investissement locatif est un excellent moyen de se constituer un patrimoine, il n’est toutefois pas exempt de risques. En effet, l’opération réclame de répondre à un cahier des charges pour en éviter les nombreux écueils.
40% des entreprises se disent affectées par les difficultés de logement de leurs salariés, selon une étude du Credoc.
En effet, la crise du logement en France est en train d’impacter un marché de l’emploi, déjà lui-même fortement affaibli. Les entreprises réagissent.
Après l’incendie qui a entraîné le décès de trois enfants dimanche dernier à Libourne en Gironde, Cécile Duflot a « exprimé sa plus vive émotion ».
En réaction, la ministre du logement entend faire appliquer la loi, actuellement en vigueur, qui prévoit d’équiper tous les logements d’un détecteur de fumée.
Après avoir subi plusieurs remaniements à la baisse ces derniers mois, le dispositif Scellier prendra fin au 31 décembre prochain. En attendant, est-il toujours intéressant de profiter de ses avantages fiscaux malgré les coups de rabot ?
Fraîchement nommée au ministère de l’égalité des territoires et du logement, Cécile Duflot s’attèle à sa première grande mission, l’encadrement des loyers.
15 000 euros, c’est le montant de l’amende prononcée, le 5 avril dernier, par le TGI à l’encontre d’un bailleur pour avoir loué à des touristes quatre appartements dédiés à l’habitation. Une décision qui pourrait bien mettre fin à un phénomène qui a pris une ampleur considérable dans la capitale.
Malgré la promesse de campagne de porter à 500 000 le nombre de constructions neuves annuelles, tous les indicateurs sont passés au rouge dès le premier trimestre 2012. Et les promoteurs sont loin d’être optimistes quant à une amélioration du marché sans l’annonce rapide de mesures.
Les taux d’intérêts bancaires poursuivent leur baisse pour atteindre leur niveau de début 2011. Précisons cependant que cette flexion ne touche toujours que les prêts dont la durée est inférieure à 20 ans. Parallèlement, la production de crédit est en chute libre.
Après des annonces aussi nombreuses qu’ambitieuses sur la question du logement, il s’agit maintenant pour François Hollande, désormais en charge des plus hautes fonctions de l’Etat, de transformer ses promesses en actes.
Avantages fiscaux, vacances locatives et risques d’impayés limités, la location aux étudiants se révèle un bon choix pour les bailleurs. A condition de respecter les quelques critères requis, la rentabilité locative est assurée.
Les revenus locatifs ne sont pas régis par les mêmes lois selon qu’il s’agit de locations de biens vides ou meublés, du montant des loyers perçus ou encore des éventuels avantages fiscaux dont le propriétaire a bénéficié pour son investissement.
Alors que doit déclarer un propriétaire-bailleur selon sa situation et quelles charges sont déductibles ? Mode d’emploi.
Volume des ventes, prix dans l’ancien, les indicateurs sont à la baisse en région parisienne, Paris y compris. Situation inédite, sur les trois derniers mois, c’est justement la capitale qui accuse le recul le plus fort (-0,9%).
A l’approche du second tour de l’élection présidentielle, la polémique autour des droits de mutation est remise sur le tapis.
Pas facile d’être syndic à l’heure actuelle puisque selon une récente étude menée par l’association CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie), un copropriétaire sur deux demeure insatisfait de sa prestation. Cependant, l’enquête démontre que le syndic n’est pas seul responsable de cet état de fait.
Alors même que la crise du logement bat son plein, le 1 % logement voit son budget se réduire un peu plus au fil des années. En cause, une loi de 2009 qui autorise l’Etat à prélever une partie des fonds au profit des agences gouvernementales.
En cette période électorale, les professionnels de l’immobilier ne cessent d’exprimer leurs inquiétudes pour l’avenir du secteur en France. Pour la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), la situation est préoccupante et le prochain gouvernement devra réagir vite.
Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur les mesures qui seront prises dans les domaines de l’urbanisme et du logement, s’il remporte l’élection présidentielle. Jusque-là opposé à tout contrôle, le président-candidat se prononce désormais en faveur d’un encadrement des prix des loyers.
Alors que l’immobilier d’exception affiche une forme insolente, les prix dans le haut de gamme (biens entre 1 et 2 millions d’euros) se maintiennent mais l’offre ne suit plus et les transactions sont au ralenti. La progression effrénée des dernières années fait place à des négociations plus serrées.
Compte tenu de la baisse des prix de l’immobilier qui s’est généralisée en France et d’une offre locative souvent lacunaire, investir en province peut s’avérer judicieux. Surtout pour les bailleurs qui tirent le meilleur parti de cette nouvelle donne.
Privilèges fiscaux, voire meilleure rentabilité locative, sur le papier, la location meublée présente des avantages certains. Néanmoins, en pratique, cette option n’est pas sans contraintes. A considérer avant de se lancer.
Longtemps réservée aux étudiants, la colocation se développe et intéresse désormais la classe moyenne. Si elle présente un avantage financier non négligeable pour les locataires, elle s’avère surtout très favorable aux bailleurs.
Pénurie, prix élevés et mesures fiscales défavorables : le logement souffre en France. Maires et professionnels du secteur profitent de la période électorale pour tirer le signal d’alarme.
Le député UMP, Christian Estrosi, a soumis à l’assemblée Nationale, le 20 mars dernier, une proposition de loi visant à généraliser une garantie locative universelle. L’objectif : assouplir le marché locatif privé. L’occasion de faire le point sur ce qui existe aujourd’hui et ce qui est envisagé pour demain.
L’investissement locatif reste une option de placement privilégiée d’autant qu’il était jusque-là encouragé par un ensemble d’avantages fiscaux consentis par l’Etat. Hélas pour les futurs acheteurs, ces aides publiques ont été réduites comme peau de chagrin en 2012.